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F.A.Q.

Quels projets de traduction pouvez-vous prendre en charge ?
Pour quels secteurs travaillez-vous ?
J’ai bien vu vos spécialisations et je ne sais pas si cela répond vraiment à ma demande. Que faire ?
Comment s’établit un devis en traduction ?
Quels délais de traduction pouvez-vous me garantir ?
Sous quel format les traductions sont-elles restituées ?
Comment s’établit un devis en accompagnement interculturel ?

Lexique

Terme Définition
Déverbaliser Opération linguistique la plus importante en traduction.

La déverbalisation consiste à se détacher des mots pour n’en retenir que le sens dans la phrase globale et pouvoir le reformuler au mieux dans la langue d’arrivée.

La déverbalisation est au cœur de la théorie interprétative de la traduction – interpréter pour traduire – élaborée par Danica SELESKOVITCH qui fut l’interprète du Général de Gaulle et la fondatrice de l’ESIT.
Domaine de spécialisation ou spécialité

Domaines de travail des professionnels de la traduction.

En traduction, certaines spécialisations peuvent être transverses aux secteurs d’activité. C’est le cas de la traduction marketing, du copywriting ou de la traduction orientée SEO. Ce qui prime ici, c’est la qualité d’impact du texte commercial traduit, que le client soit un professionnel du tourisme ou un acteur du luxe.
Métiers de la traduction et de l'interprétation

Traduction : travail réalisé à l’écrit. La finalité est la communication écrite.

Interprétation : travail réalisé à l’oral. La finalité est la communication orale.

Traducteur et interprète sont deux métiers distincts, faisant appel à des mécanismes de travail différents, même si leur finalité est identique : communiquer le message d’une langue en une autre.

Agence de traduction

À l’inverse des traducteurs et des interprètes indépendants, une agence de traduction est un intermédiaire de gestion entre les clients finaux et les professionnels qui réalisent les projets.

De ce fait, les agences de traduction sont souvent positionnées sur de très nombreuses langues et spécialités.
Assermentation

Certification, par un traducteur assermenté, de la conformité à l’original de certains types de documents (actes de procédure, actes notariés, actes d’huissier, actes administratifs, etc.) pouvant être demandés par toutes administrations en France ou à l’étranger.

Le traducteur assermenté est un expert judiciaire près un tribunal. Vous pouvez vous procurer la liste des traducteurs assermentés auprès des Cours d’appel.

Il est nécessaire de prêter attention au destinataire final de la traduction assermentée, tous les traducteurs assermentés ne sont pas habilités pour toutes les finalités.

Le Cabinet Perilingua ne propose pas d’assermentation.

Langues rares

Langues peu demandées en traduction, ou pour lesquelles il existe relativement peu de spécialistes linguistiques.

Attention : le qualificatif « rare » n’a rien à voir avec le nombre de locuteurs mondiaux.

Ainsi, le russe et le chinois sont, en France, toujours considérés comme des « langues rares » en dépit du nombre de russophones et de sinophones dans le monde.

Chinois simplifié /
Chinois traditionnel

Les autorités chinoises ont formalisé la réforme – par simplification – de la langue chinoise en 1955.

Le chinois enseigné et majoritairement pratiqué en Chine continentale, ainsi qu’à Singapour, au moins dans la vie courante, est le chinois simplifié.

Les territoires spéciaux de la Chine (Macao, Hong Kong) ainsi que Taiwan continuent à pratiquer le chinois traditionnel (d’avant la réforme donc).

Il est donc nécessaire de connaître le lieu de destination d’une traduction en chinois pour déterminer quelle version des sinogrammes employer.


TAO
 

Traduction assistée par ordinateur.

Il s’agit d’outils informatiques permettant de constituer des bases de données de traduction – les mémoires de traduction – à partir des traductions antérieures.

Ces outils sont utilisés pour enregistrer les segments sémantiques significatifs de documents à teneur répétitive (un exemple type : « cliquez sur l’icône / cliquez sur le bouton » dans les manuels informatiques).

Il ne s’agit aucunement de traduction automatique, mais d’une recherche automatisée dans une base de données de segments pertinents.

Traduction automatique

Traduction obtenue via des algorithmes de calcul censés permettre une mise en correspondance linguistique.

Les outils de traduction dite « automatique », comme ceux proposés par Google, Bing, etc., sont utilisés depuis un certain nombre d’années que ce soit simplement à titre personnel et conversationnel (par exemple, au cours d’un voyage dans un pays dont on ne maîtrise pas la langue, pour se débrouiller sur place) ou pour traiter des documents internes d’entreprise en se passant du service de traducteurs professionnels, ce qui est plus problématique, ne serait-ce que pour des raisons de confidentialité. Certains outils en ligne sont conçus pour conserver dans leurs bases de données tout ce qui leur est soumis.

Ces algorithmes se basent sur la « valeur faciale » des termes à traduire, sans tenir compte des aspects culturels ou des effets de langue (sous-entendus, références culturelles, jeux de mots, pointe d’humour, etc.). Une grande partie de la communication n’est donc pas restituée.

L’adjectif « automatique » est abusif. Si les machines fonctionnent, c’est bien parce qu’il y a une intelligence humaine derrière et que des bases de bouts de phrases ont été constituées en amont.

Et, dans un autre registre, si l’on est revenu du spamming automatique à des opérateurs humains permettant de déjouer les captchas, c’est bien parce que l’intelligence humaine est nécessaire à la réflexion.

Traduction neuronale

Version 2.0 de la traduction « automatique ». Les algorithmes utilisés s’appuient sur l’intelligence artificielle, les réseaux neuronaux et l’apprentissage machine (machine learning) pour étoffer les bases de données constituées et dégager plus de sens du contexte des termes et des phrases, à l’image des logiciels de reconnaissance vocale.

Les algorithmes de traduction se sont considérablement enrichis en connaissances linguistiques, s’apparentant en cela aux outils de TAO, mais ils n’ont toujours pas la faculté de dégager l’image d’ensemble, d’inscrire une partie de texte dans le contexte global.

Les subtilités de la communication humaine sont liées à l’intention, au vouloir dire, du rédacteur (les différentes strates sémantiques du discours) et aux interprétations personnelles des lecteurs ou auditeurs.

Or, traduire, c’est rechercher le sens profond. Et c’est donc bien pour cela que la traduction d’instructions simples est une tâche réalisable en traduction neuronale, mais pas la restitution de toutes les nuances d’un texte rédactionnel, sans parler des slogans ou des signatures publicitaires.

Cela étant, c’est un domaine d’application de l’IA à suivre.